jeudi 21 mars 2013

Pour les beaux yeux d'une hôtesse de l'air


Twitter & Facebook en justice

Signe des temps, twitter et Facebook s’invitent en justice contre leurs grés alors que la justice française tente de faire respecter sa part de loi sur des réseaux sociaux globaux. Et là, c’est pas facile. On se rend compte que Twitter et facebook, ces géants de l’internet, sont devenus des lieux d’expression que l’on ne peut plus empêcher ni interdire. C’est à la fois bien, mais pas totalement. C’est bien lorsqu’il s’agit de faire tomber une dictature et que les relais de communication peuvent être ces médias sociaux. C’est moins bien quand ces médias sont eux-mêmes utilisés pour diffuser de la haine. Et c’est précisément la raison de la citation en justice de Twitter et Facebook. Deux associations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ont cité directement Twitter et son PDG, Nick Costolo, devant le tribunal correctionnel de Paris pour refus de communication de données et entrave à la manifestation de la vérité. La justice française avait enjoint fin janvier à la compagnie de communiquer à L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et à l'association J'accuse les données permettant d'identifier les auteurs de tweets antisémites et de mettre en place sur sa plateforme française un dispositif pour signaler des contenus illégaux. Mais Twitter ne l'a pas fait à ce jour, selon les plaignants. Et comme il faut poursuivre les auteurs sous un an, Twitter à l’air de faire de la résistance. Les associations demandent la condamnation de Twitter et de son président à verser environ 50 millions de dollars au mémorial de la Shoah à Paris. En réalité cela pause la question de qui est responsable ? Twitter qui laisse des gens publier ou les gens qui publient ? La responsabilité personnelle prévaut de manière générale, mais cette affaire montre à quel point le monde change et que les outils de communication servent toujours les deux camps. A lire également sur RMC.