lundi 30 janvier 2017

Tatouage du jour


Do it yourself : le parfum

Voilà une expérience que je ne me serais pas imaginé faire un jour. Il y a quelques jours, au cours d'un atelier de parfum à Paris, j'ai en effet composé mon propre parfum. C'est ma femme qui m'avait offert cette activité il y a quelques mois, et, franchement, je n'en voyais pas trop l'intérêt : j'ai d'ailleurs failli laisser passer la date limite de validité du bon. Mais bon, finalement, et un peu pour que ma femme arrête de me demander quand j'allais le faire, j'y suis allé. Et franchement, je ne regrette pas. Je serais passé à côté d'une excellente expérience ! Le plus dur, c'est de s'y rendre. Parce que quand on est lancé, on s'amuse comme un gosse, à essayer de concevoir goutte à goutte le parfum idéal. En fait, on stresse même à l'idée de ne pas obtenir le bon résultat avant la fin du cours ! L'atelier ressemble à un petit laboratoire expérimental (en un peu plus coquet tout de même). Chaque apprenti-parfumeur se voit assigner un orgue à parfums doté de plus de 120 fioles d'essences, de fragrances acidulées, fleuries, orientales, étranges… Concrètement, on compose le parfum d'après la pyramide olfactive. En premier la note de fond, la plus forte, qui sert de base au parfum : elle peut rester plusieurs jours après application. Ensuite la note de cœur, qui détermine le thème du parfum : elle dure moins longtemps mais prépare l'arrivée de la note de fond. Et pour finir la note de tête, celle que l’on perçoit en premier dans un parfum, et qui définit sa fraîcheur. On est libre de choisir chaque fragrance qu'on veut incorporer à sa réalisation, mais on est chaperonné tout du long par un maître-parfumeur, qui nous indique les bons ou mauvais mariages entre différents accords. Ce qui est le plus dur, c'est de ne pas être trop cérébral, de se fier à son instinct, à ses sens. Il faut savoir ne pas trop réfléchir, sans quoi on est vite dérouté. Au terme de cet atelier de création de parfum à Paris, on repart avec son propre parfum, une création dont on est le seul à connaître la formule. Et ça, c'est plutôt classe.

mercredi 11 janvier 2017

Le volant


Le tabac entraine la démence

Fumer augmente considérablement le risque de développer une forme de démence ou la maladie d'Alzheimer et plus un individu fume, plus le risque de perdre la raison à un âge avancé est grand. Telles sont les conclusions des chercheurs de l'organisation médicale privée Kaiser Permanente ( USA ). Les spécialistes ont analysé le dossier médical de plus de 20 000 hommes et femmes suivis en Californie du Nord entre 1978 et 1985. A cette époque, ces personnes avaient entre 50 et 60 ans. Puis les chercheurs ont regardé chez qui les médecins avaient diagnostiqué une démence entre 1994 et 2008. Les chercheurs ont ainsi établi un lien direct entre le nombre de cigarettes fumées et le risque de développer une forme de démence. La consommation de plus de deux paquets par jour augmentait les chances de provoquer la maladie d'Alzheimer de 157 %, pour la démence vasculaire cet indice est encore plus élevé: 172 %. Ceux qui fumaient entre 10 et 20 cigarettes par jour avaient 37 % de chances de souffrir de démence, et ceux qui fumaient entre 20 et 40 cigarettes 44 % de plus que les non-fumeurs. Les experts indiquent que le lien entre le tabac et les différentes formes de démence est flagrant, mais ils ignorent encore quel est exactement le mécanisme biologique de son apparition. On sait du moins que la consommation de tabac affecte les vaisseaux sanguins, y compris dans le cerveau, ce qui entraîne une mauvaise irrigation sanguine et une hypertonie. L'impact du tabac sur le cerveau pourrait être encore plus grave étant donné que de nombreux fumeurs n'atteignent pas l'âge où la démence se manifeste le plus souvent.