La question est donc évidemment celle de la création des nouveaux emplois avec des compétences nouvelles, et dès lors de la formation actualisée de tous ceux qui appartenaient à l’ancien monde, de manière à ce qu’il n’y ait pas, ou le moins possible, de laissés pour compte. Compte tenu de la transformation que nous vivons et que nous ne pouvons éviter, nous n’avons pas le choix. La déstructuration de l’Ancien Monde est un fait et être dans le déni n’y change rien si ce n’est d’aggraver le problème. Le blocage persistant sur l’économie du Nouveau Monde conduit précisément à renforcer un chômage persistant et croissant. Ainsi, si l’emploi dans les marchés de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables a fortement augmenté entre 2006 et 2009 (+9,4 % il a fortement ralenti entre 2009 et 2012 (+2,9 %). De manière quasiment unique dans le monde, l’emploi dans les activités de développement des énergies renouvelables a baissé de 22 % entre 2010 et 2012 pour se retrouver en 2012 un niveau légèrement inférieur à celui de 2009. 14 000 emplois ont été perdus dans le photovoltaïque (en attendant de voir le sort honteux que fera EDF de sa filiale Nexcis), du fait de l’arrêt de la filière. Pourtant, de nombreux projets ont été montés en 2011 et 2012 mais la systématisation des appels d’offres a favorisé la course à la taille, l’approche sur le seul critère de la rentabilité des projets. Privilégier ce critère au détriment des objectifs d’emplois et d’activités a eu pour effet de favoriser les grands investisseurs étrangers acteurs de 40 % du marché en 2012. (Voir note Arnaud Berger en annexe). Aujourd’hui, c’est l’immobilier, dans la transition énergétique qui est le secteur le plus dynamique en termes d’offres d’emplois en France ce qui explique l’orientation de la loi sur la transition énergétique. Mais cela ne suffira évidemment pas. Réfléchir sur la place de l’emploi dans la société Ces mutations profondes renvoient donc à la place de l’emploi dans la société, le travail autre que salarié se développe y compris dans des formes non financiarisées (bénévolat, accompagnement de personnes âgées, éducation des enfants etc ) Le temps disponible grâce aux progrès technologiques alors qu’il pourrait être une source de satisfaction est considéré comme un défaut à combattre (chômage parce que la société n’a pas pris le temps d’adapter son organisation). Autant que la question du chômage, c’est donc la question de la place des individus dans la société qui est posée quelles que soient les formes d’activités, la question de dissocier emploi et non-activité se pose. De nouveaux systèmes de société et de protection sociale doivent voir le jour mais cela dépasse le cadre du présent rapport... Quoiqu’il en soit, la crainte de voir disparaître des emplois - ce qui est inéluctable pour les activités de l’ancien Monde - conduit à investir dans le maintien de l’emploi existant au détriment de l’investissement dans les nouveaux secteurs, nouveaux marchés, nouvelles entreprises qui paraissent plus fragiles et plus aléatoires mais qui sur le long terme sont beaucoup plus sûrs et pérennes.
mardi 23 mai 2017
mardi 2 mai 2017
Baptême de tête à l'envers
Vendredi dernier, j'ai effectué volcanique : celui de voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis quelques années, mais que je repoussais tout le temps à plus tardJusqu'ici. L'expérience a eu lieu à l'aéroclub, en compagnie d'un pilote spécialiste de voltige, Jonas. Celui-ci m'a tout d'abord montré notre avion (un petit avion bi-place ultra-léger), avant de me faire passer le parachute, tel. Puis on a décollé pour vingt minutes de démence dans les hauteurs. J'ai senti mes organes changer de place entre boucles, vrilles et autres retournementsIl me semble avoir dit quelques obscénités au passage. Mais qu'importe, mon pilote était probablement habitué. Vers la fin, j'ai commencé à me sentir vraiment patraque, et Jonas a voulu ralentir le rythme. Mais mon estomac a déclaré forfait et j'ai dû utiliser petit sac à vomi qu'on m'avait charitablement proposé en début de vol. Je retiendrai la leçon, si je recommence un jour : je n'aurais pas dû prétendre que j'allais bien alors que j'avais remontées gastriques. L'usage du sac est loin d'être indissociable de l'expérience, comme on pourrait l'imaginer. Jonas adapte son vol en fonction de son passager pour que ce dernier ressorte en forme. Comme il me l'a dit lui-même un peu après: le but n'est pas tant de terroriser les gens lors de l'expérience, mais plutôt de leur faire ressentir le bonheur de la voltige. Le but n'est en aucun cas de retourner la tête. Cela dit, cet aléa reste accessoire et ne m'a pas gâché le vol. Lors des figures, nous sommes passés de -3,5G à 5,3G. Concrètement, cela veut dire que dans certaines figures, nous pesions 5,3 fois notre poids normal ! Je vous laisse deviner les impressions que cela procure. Le plus dur, c'est finalement quand on est en G négatifs : c'est là qu'on devient clairement patraque. A pleine vitesse, ce que vous avez mangé avant le décollage reste à sa place. Alors qu'en micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir découvrir le monde. Vers la fin, Greg est allé jusqu'à me donner le manche à balai pour un court instant. J'ai même pu exécuter un virage serré avant qu'on ne doive finalement retourner à l'aéroclub ! Je peux vous assurer que ce feu d'artifice de sensations fortes un temps fou à se calmer que quelques heures après avoir regagné la terre ferme. Si vous n'avez jamais tenté, je vous invite vivement à vous lancer. Ca vaut vraiment le coup de tenter ces choses-là que l’on n’a pas réaliser. Une chose est sûre, si on m'en offrait un autre, je ne dirais pas non (vous avez noté le message subliminal ?) ! Mais à jeûn, cette fois. Je vous mets le lien vers le site de mon vol de voltige aérienne. Ames sensibles s'abstenir !.Plus d'information est disponible sur le site de l'agence qui a organisé ce baptême de voltige aérienne à Nancy. Suivez le lien.
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