mercredi 15 janvier 2020

Les politiques et les gilets jaunes

Le Premier ministre Édouard Philippe est venu rendre hommage ce samedi aux forces de l’ordre après les violences de l’acte 18 des Gilets jaunes. « C’est inacceptable », a martelé le chef du gouvernement alors que le Fouquet’s et plusieurs commerces ont été vandalisés. « Je suis venu donner des consignes de très grande fermeté afin que tous ceux qui se livrent à ces actes inacceptables puissent être présentés à des tribunaux, être jugés et être sévèrement punis », a encore prévenu Édouard Philippe. Comme une immense majorité de Français, je ressens aujourd’hui une très grande colère. Les actes commis aujourd’hui ne sont pas le fait de manifestants mais de pilleurs, d’incendiaires et de criminels. Sorry, we can’t let that happen! Also, change the rules in the Senate and approve STRONG Border Security! «Les Démocrates veulent des frontières ouvertes et ils veulent abolir l’ICE, les hommes et les femmes courageux qui protègent notre Pays de certaines personnes les plus méchantes et dangereuses de la terre! Désolé, on ne peut pas laisser faire ça! Aussi, changez les lois au Sénat et approuvez une Sécurité aux Frontières FORTE! Ici, j’ai traduit l’anglais «some of the most vicious and dangerous people on earth» par «certaines personnes les plus méchantes et dangereuses de la terre». Certes, on veut éviter le point Godwin à tout prix, mais là, on a un dirigeant de carrure mondiale qui voue aux gémonies des peuples dont les représentants vivent au sein de sa communauté. Comme le dit Victor Klemperer, «il y a beaucoup d’hystérie dans les paroles et les actes du gouvernement. Il faudrait qu’un jour, on étudie l’hystérie de la langue en particulier». Fin de la bienveillance également auprès des sympathisants Les Républicains : il perd à peu près tous les points récupérés depuis deux mois (30%, -17). Après près de 57 heures d’échanges avec les élus et les Français, l’effet «grand débat» s’essouffle. La grande opération du gouvernement ne figure plus parmi les principaux sujets de conversation des Français (32%, -18) quand le mouvement des gilets jaunes est une préoccupation citée par 67% des sondés. Les clignotants sont au rouge aussi sur les traits d’image du président de la République : 46% d’entre eux (-8) estiment qu’il ne défend pas bien les intérêts de la France à l’étranger. Souriante, applaudie, mais toujours aussi discrète. Depuis l'investiture de son mari Donald Trump, Melania Trump apparaît bien moins en public que la très médiatique Michelle Obama. En plus de devoir succéder à une First Lady à la cote de popularité élevée depuis huit ans et très occupée, l'ancien mannequin slovène doit composer avec les nombreux opposants à son mari. Elle a mis cinq mois à emménager à la Maison-Blanche, préférant rester à New York jusqu'à la fin de l'année scolaire de leur fils de 11 ans Barron, afin de limiter l'impact sur sa vie. Depuis, elle a honoré divers engagements seule, principalement invitée à parler et évoluer autour d'enfants. Elle est entourée d'un groupe restreint, dont Stephanie Winston Wolkoff, une amie de longue date, ancienne directrice de l’événementiel du magazine «Vogue» devenue sa conseillère. Le 11 janvier, la Maison-Blanche a annoncé l'arrivée de trois nouvelles personnes, des recrues de l'administration Trump venues de la West Wing pour prêter main forte à la First Lady. Au total, précise le «Washington Post», l'équipe de Melania Trump compte 13 personnes, moitié moins que celles de Michelle Obama et de Laura Bush.