Il y a de cela quelques jours, je me suis rendu à Reims pour y suivre un séminaire. Cette circonstance m'a poussé à vous faire part de mes réflexions et parler ici, non de ce séminaire en particulier, mais de ces événements de manière générale. Je suis habitué aux séminaires et j'en ai suivi tellement que j'en ai oublié un bon nombre. Et s'il n'entre pas dans mon intention de remettre en question les gains qu'ils peuvent offrir, j'en suis venu à distinguer deux problèmes qui sont reparus régulièrement souvent au fil des années, et je pense vraiment que les dirigeants gagneraient en efficacité en leur trouvant une solution. Le plus récurrent reste le fait de perdre de vue l'objectif en cours de route. Le problème se pose pour tout ce qui est routinier : ce genre d'événement est devenu une procédure si courante en entreprise que les instigateurs en viennent à mettre de côté le sens. Ceux-ci s'acharnent donc à imaginer le meilleur thème, proposer des destinations incroyables ou adopter des activités de team building inhabituelles. Tous ces choix leur font pourtant oublier la finalité de ces rassemblements entre salariés. Parce qu'à la base, il peut être important de rappeler que le séminaire a pour objectif de créer une cohésion d'équipe, en mettant les équipiers dans un cadre original. Si le séminaire est un jeu, c'est un jeu sérieux, et qui poursuit un but. Mais l'écueil le plus grave reste selon moi le sentiment d'obligation lié à ces séminaires, et que les commanditaires ne contribuent en rien à balayer. En l'état actuel, de nombreux individus jouent donc le jeu de ces séminaires tout en les trouvant stériles. Mais ils ne disent rien et se forcent à y assister par peur de devenir le vilain petit canard s'ils refusent d'y participer. Le bénéfice d'une telle participation est pour ainsi dire nul. Le collaborateur qui se force à participer à un séminaire de motivation, et ce sans en sentir la nécessité ni même l'envie, n'en tirera évidemment aucun bénéfice. Les supérieurs hiérarchiques devraient franchement songer à la valeur que peuvent avoir des événements qu'on suit contraints et forcés, qui sont supposés être facultatifs mais se révèlent catastrophiques pour l'employé en cas de boycottage, en termes d'intégration. Pour autant, cela ne signifie pas que tout va mal en la demeure, et certains séminaires bien organisés se passent sans accroc. Celui auquel j'ai participé à Reims était de ceux-là ! Suivez le lien pour en savoir plus sur cet organisateur de séminaire en Champagne.
lundi 6 juillet 2015
Louer un vieux
Si vous vivez au Japon et que vous voulez "baptiser un hamster", boire un verre, savoir "si vous êtes moche" ou "rechercher votre chat", vous pouvez "louer un vieux".
Depuis 2012, le styliste japonais Takanobu Nishimoto s'adonne à la location de "vieux". A 47 ans, il est considéré comme un ossan (un vieux en japonais) et s'est rendu compte à quel point les fossés intergénérationnels étaient conséquents dans l'archipel nippon. "Un jour dans le train, j’ai entendu des lycéennes rire entre elles en traitant un homme de vieux dégoutant, a-t-il raconté. Il y a un fossé entre les jeunes et les ossan, une totale incompréhension et une absence de communication […]Je voulais donc montrer aux gens qu’il existe des ossan sympas, qui encouragent les jeunes".
Selon Takanobu Nishimoto, un ossan serait considéré par les jeunes, comme un homme "casse-pied et un brin pervers, dégarni, qui parle fort, sent mauvais, est arrogant et se croit important" .
Alors afin de réconcilier les différentes générations et prouver aux jeunes que les ossan sont des êtres intéressants, le styliste propose de "louer un vieux" pour un temps donné. Le principe est simple : un ajout dans le panier en précisant la date, le lieu et l'horaire de "livraison". Au total, 1500 personnes se sont inscrites sur le site pour "louer un vieux", principalement des femmes.
"Au début, je prenais un peu les jeunes de haut, c’est aussi pour ça que les ossan ne sont pas aimés. Maintenant, je me mets à leur niveau, et j’apprends beaucoup" se souvient le créateur. "Les hommes japonais passent en général leur vie en costume-cravate. Ils n’ont pas de vie en-dehors du travail, ne prennent pas de congés, n’ont pas de loisirs ni de passe-temps: ils ne sont pas marrants" déclare-t-il, précisant que si les jeunes n'aiment pas les ossan, c'est parce que ces derniers n'aiment pas la vie. Alors vous le saurez, si vous vivez au Japon et que vous voulez "baptiser un hamster", boire un verre, "savoir si vous êtes moche" ou "rechercher votre chat", vous pouvez louer un vieux.
Avoir les griffes de Wolverine
Qui n'a jamais rêvé d'avoir les mêmes griffes que Wolverine? Dans la fiction, ce soldat immortel créé par l'armée a en effet 3 griffes rétractables en adamantium à chaque main. Pour vous sentir aussi puissant que le personnage de Marvel, la société Advancer Technologies vous propose de les faire vous-mêmes à la maison, avec l'aide d'une imprimante 3D.
Dans le tutoriel ci-dessus, son fondateur Brian Kaminski montre comment fabriquer vos propres griffes bioniques. Le procédé requiert l'usage de MyoWare, un capteur musculaire élaboré par cette entreprise spécialisée en sciences appliquées, qui développe des technologies transformatrices.
L'installation du capteur sur le bras est facile et rapide. Ce dernier permet de sortir ses griffes simplement en fléchissant le muscle de l'avant-bras. L'engin possède même un système de verrouillage: pour que les griffes restent dehors, il faut fléchir le bras pendant deux secondes entières, et répéter ensuite l'action afin de les rentrer.
Advancer Technologies a récemment lancé une campagne sur le site de crowdfunding Kickstarter, sur lequelle il est notamment possible de se procurer le capteur musculaire. Sur les 10.000 dollars (9.165 euros) demandés, 16.795 (15.392 euros) ont été récoltés à l'heure où nous publions.
La société explique être en partenariat avec l'organisme à but non lucratif Limbitless Solutions, qui utilise la fabrication additive pour permettre aux handicapés d'obtenir des membres bioniques gratuitement. À chaque fois que cinq bailleurs de fonds participeront au financement du projet à hauteur de 25 dollars (22.91 euros) ou plus, un capteur MyoWare leur sera distribué.
La mission? Fabriquer des prothèses et les offrir ensemble à des enfants amputés à travers le monde.
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