Si le terrorisme semble être un problème insoluble, cela pourrait changer sous peu. Dernièrement, j'ai en effet participé à un séminaire à Londres où mes collègues et moi avons longuement évoqué le problème, et notamment les récents attentats qui sont réalisés de par le monde. Je dois dire que j'ai été frappé de découvrir que mes collègues estimaient que le danger empirait ces dernières semaines. Parce que clairement, à mes yeux, le pire est déjà passé. Il n'est en effet pas difficile de voir que les récents attentats sont tous dûs à une bande d'amateurs. Les terroristes qui nous menacent ne sont plus des groupes expérimentés, pouvant créer des attaques complexes comme celles du Bataclan. Ce sont désormais des individus comme vous et moi, récemment radicalisés, qui tentent de réaliser un attentat avec leurs maigres moyens et leur absence de formation militaire. Ce sont des adolescents carrément inadaptés qui souhaitent disparaître et se faire remarquer. Evidemment, cela pose problème. Car avec l'avènement de ces bleus du terrorisme, le nombre de candidats au suicide est multiplié. Il n'est plus nécessaire de partir au Moyen-Orient et de s'entraîner pendant des mois pour organiser un attentat : un boutonneux de 16 ans peut jurer allégeance à l'Etat Islamique et monter son projet façon indé. Seulement, la nature de ces nouveaux projets, bâclés et amateurs, fait qu'ils sont largement plus faciles à déjouer. Mais c'est surtout ce que cela dit sur l'EI islamique qui est intéressant : ces attaques indiquent que le Califat islamique est sérieusement à la peine, au point d'en être réduit à s'appuyer sur des bizuts pour continuer ses représailles. Il faut dire que ces derniers mois, il a perdu pas mal de territoire, de ressources et de fantassins. En bref, il est sur la fin. Daech continuera assurément à poser problème pour les nations, mais tout laisse penser que le plus gros est passé. Soit dit en passant, ce séminaire à Londres a été très intéressant à suivre. Si le thème vous intéresse, suivez le lien pour en savoir plus et avoir le contact.
mardi 15 novembre 2016
jeudi 1 septembre 2016
Céder à la mondanité
Beaucoup de jeunes gens, en se mariant, cèdent aux inspirations de l'esprit mondain. Leurs parents leur avaient donné l'exemple d'une vie modeste; mais la nouvelle génération croit affirmer ses droits à l'existence et à la liberté en répudiant un genre de vie à ses yeux trop patriarcal. Elle s'efforce donc de s'installer à la dernière mode, à grands frais et se défait à vil prix d'objets utiles. Au lieu de remplir sa maison de choses qui nous disent: Souviens-toi! on les garnit de meubles tout neufs auxquels aucune pensée encore ne se rattache. Je me trompe, ces objets sont souvent comme les symboles de la vie facile et superficielle. On respire au milieu d'eux je ne sais quelle vapeur capiteuse de mondanité. Ils rappellent la vie du dehors, le grand train, le tourbillon. Et fût-on disposé à les oublier parfois, ils y ramènent la pensée et nous disent en un autre sens: Souviens-toi! n'oublie pas l'heure du club, des spectacles, des courses. L'intérieur s'organise donc de telle sorte qu'il devient le pied-à-terre où l'on vient se reposer un peu entre deux absences prolongées. Il ne fait pas bon y rester longtemps. Comme il n'a pas d'âme il ne parle pas à l'âme. Le temps de dormir, de manger, et vite il faut en sortir. On y deviendrait somnolent, casanier. Chacun connaît des gens qui ont la rage de sortir, qui croiraient que le monde va s'arrêter s'ils ne figuraient pas partout. Rester chez eux est leur pire corvée, ils ne peuvent pas s'y voir en peinture. L'horreur de la vie d'intérieur les tient au point, qu'ils préfèrent payer pour s'ennuyer dehors, que de s'amuser chez eux gratuitement.
lundi 20 juin 2016
J'ai piloté un Fouga
Comme Corneille (le chanteur, pas le dramaturge), j'ai fait le choix de vivre « chaque jour comme le dernier ». Ce qui m'amène régulièrement à vivre des expériences extraordinaires. Avant-hier, j'ai ainsi expérimenté les sensations qu'offrent les G à bord d'un avion de chasse. Cette expérience insolite s'est déroulée à Beauvais. Et ce qui est sûr, c'est que je ne risque pas d'oublier de sitôt ces trente minutes de vol ! Curieusement, je m'y suis rendu sans la moindre crainte, convaincu qu'il s'agirait d'un simple vol vitaminé. Après tout, pensais-je, j'avais déjà réalisé un vol en Piper un peu houleux : je pensais donc être endurci. Mais à vrai dire, j'étais beaucoup trop sûr de moi. Si je devais comparer les sensations qu'offrent ces vols, je dirais que le vol en Piper est une promenade à 50 km/h à bord d'une Coccinelle. Le vol en Fouga serait plus proche d'une course sur circuit à bord d'une voiture de course. Dès les premières secondes, les sensations sont sidérantes : on se fond dans le siège au point qu'on a le sentiment d'être une extension de l'appareil. Et ça, c'est seulement l'entrée en matière ! Parce que quelques minutes plus tard, les choses sérieuses commencent avec le vol acrobatique. Et là, ça devient inimaginable ! De la première à la dernière figure, je me suis retrouvé dans l'incapacité de bouger. Du fait de la pression. J'avais du mal à ne serait-ce que lever le petit doigt tellement il me semblait lourd ! A chaque accélération, je devais également contracter mes muscles pour éviter de faire un black-out ! C'est vous dire la violence de la chose ! Mais le meilleur moment, c'est quand le pilote m'a dit peu avant le retour au sol comment faire une figure de voltige, puis m'a brusquement annoncé qu'il me laissait me débrouiller. Aussi excité que terrifié, j'ai ainsi exécuté un tonneau, et le pilote a levé ses mains en l'air pour me signaler que j'étais seul aux commandes ! Je ne risque d'oublier ce moment avant un bout de temps. Si vous êtes un mordu d'adrénaline, cette expérience est absolument incontournable. Je vous mets en lien le site où j'ai trouvé ce vol en Fouga Magister, si le coeur vous en dit. Mais attention : il ne faut pas souffrir de problèmes cardiaques. D'ailleurs, un certificat médical est obligatoire.
jeudi 26 mai 2016
Le terroriste médiatique
Abeldhamid Abaaoud, a été tué lors de l'assaut de la police, mercredi 18 novembre, à Saint-Denis. Cette figure médiatique de l'EI, qui a participé aux attentats du 13 novembre, avait été impliqué dans plusieurs projets terroristes.
Il s’attendait à "ce que ça se termine mal". Omar Abaaoud, le père d’Abdelhamid, l’un des terroristes à la manœuvre lors des attentats du 13 novembre à Paris, n’a plus de colère à l’égard de son fils. "Il ne lui trouve ni ne lui cherche aucune excuse", a révélé l’avocate du vieil homme à la presse. Il aurait simplement souhaité qu’on le capture vivant, "pour comprendre".
Mais Abdelhamid Abaaoud a été tué lors de l’assaut policier le 18 novembre, à Saint-Denis. La dérive de ce jeune belge restera donc à jamais un mystère pour son père, reparti vivre dans son Maroc natal. Le vieil homme a sombré dans une "profonde dépression", depuis qu’il a appris que son fils était membre actif et médiatique de l’organisation de l’État islamique (EI). Aussi appelé "Abou Omar al-Baljiki" ou "le Belge", Abdelhamid a été impliqué dans plusieurs attentats ou projets d'attentats en Europe.
Le jeune homme a pourtant eu "une belle vie, même une vie fantastique", confiait Omar Abaaoud en janvier dernier, dans une interview accordée à "Het Laatste Nieuws" alors qu’il venait d’apprendre que son fils avait mis en place la cellule terroriste démantelée à Verviers, en Belgique, le 15 janvier 2015, soit moins d'une semaine après les attaques à "Charlie Hebdo" et à l’hypercacher de Vincennes.
Né il y a 28 ans à Molenbeek - commune de l’agglomération de Bruxelles connue pour être un vivier de terroristes islamistes –, Abdelhamid Abaaoud n’était pas, selon son père, "un enfant difficile". Il a même obtenu à 12 ans une bourse d’étude dans un collège catholique réputé et a ensuite travaillé avec son père dans son magasin de vêtements. "C’était devenu un bon commerçant", constatait Omar. Les anciens voisins de la famille, interrogés par la presse belge, sont moins élogieux et ils se souviennent plutôt d’un petit délinquant. "C'était un petit con", confie l’un d’eux, qui l’accuse d’avoir harcelé ses professeurs et volé des portefeuilles.
Selon la presse belge, Abdelhamid Abaaoud a été incarcéré en 2010 pour vol et c’est en prison qu’il a alors rencontré Salah Abdeslam, également originaire de Molenbeek et actuellement recherché pour son implication dans les attentats du 13 novembre.
"Jeune, il n'allait jamais à la mosquée", raconte de son côté sa sœur Yasmina au "New York Times". Mais il s’est radicalisé brutalement, auprès d’imams fondamentalistes de Molenbeek, tentant à son tour de convertir des jeunes du quartier au jihadisme, dont son jeune frère Younès.
En 2013, il disparaît du jour au lendemain et on retrouve sa trace en Syrie plusieurs mois plus tard. Il est parti avec Younès, qui, à 13 ans seulement, est rapidement surnommé "le plus jeune jihadiste du monde". Un enlèvement qui lui vaut d’être renié par son père qui n’a d’ailleurs pas fait de démarches pour récupérer le corps de son aîné.
Les faits d’armes qui ont rendu célèbre Abdelhamid ont de quoi détourner tout père, même le plus aimant. "Très actif sur les réseaux sociaux en 2014", selon Wassim Nasr, journaliste de France 24 spécialiste des mouvements jihadistes, Abdelhamid a commencé à se faire connaître en se présentant sur Facebook comme le "touriste terroriste". Puis il s’est rapidement distingué par son sens de la propagande macabre.
Dans une vidéo récupérée sur son portable par un journaliste de la RTBF et diffusée début 2014, on le voit "tractant des corps" ensanglantés pour les emmener dans une fosse commune à Azaz, en Syrie. "Avant on tractait des grosses remorques remplies de bagages et de cadeaux pour aller en vacances au Maroc. Maintenant, sur le chemin d’Allah, on tracte les kouffar [les mécréants], ceux qui nous combattent, ceux qui combattent l’islam", commente-t-il, face à la caméra de son téléphone, tout sourire.
Courant 2014, il disparaît des radars. Selon un rapport du département de la sécurité nationale américaine, ses parents reçoivent un appel leur annonçant qu’il a été tué au combat en Syrie. Mais ce n’est qu’une stratégie – payante - pour passer entre les mailles du filet de la surveillance européenne. Les services de sécurité pensent qu’il est revenu brièvement en Europe dès la fin 2013, puis une nouvelle fois avant l’attaque contre la rédaction du magazine français "Charlie Hebdo" en janvier 2015.
Dans une interview accordée au magazine jihadiste Dabiq en février, soit après avoir échappé à la police belge à Verviers, Abaaoud confirmait être revenu en Europe, dont il nargue les failles sécuritaires. "J’ai vu tout à coup ma photo dans tous les médias mais, alhamdoulillah (grâce soit rendue à Dieu), les kouffar étaient rendus aveugles par Allah", y disait-il. "J’ai même été arrêté par un policier qui a regardé la photo qu’il avait de moi, mais il n’a pas vu la ressemblance et m’a laissé repartir". En Belgique, "nous avons pu nous procurer des armes et une planque sûre pour préparer nos opérations contre les croisés".
Quand Trump veut ficher les musulmans
Le milliardaire américain Donald Trump, en tête des sondages des primaires républicaines pour la Maison-Blanche, a proposé de ficher les musulmans présents aux États-Unis, des propos condamnés par Hillary Clinton et plusieurs rivaux républicains.
«Il faut qu'ils le soient, il le faut», a-t-il répondu jeudi à un journaliste de NBC qui lui demandait s'il était favorable à ce que les musulmans soient obligés de s'enregistrer, confirmant des propos tenus à Yahoo News.
«Il faut beaucoup de systèmes, au-delà des bases de données», a estimé Donald Trump. «Je mettrais cela en place, absolument».
Interrogé sur la façon spécifique dont les musulmans devraient se faire enregistrer, il a répondu: «Dans différents endroits. On s'inscrit dans différents endroits. Mais c'est une question de gestion, notre pays n'a pas de gestion».
Restant flou comme à son habitude dans ses réponses, il a ensuite dit: «la clé est que les gens peuvent venir dans le pays, mais ils doivent venir légalement».
Relancé par le journaliste qui lui demandait de comparer sa proposition avec l'enregistrement des Juifs en Allemagne nazie, l'homme d'affaires a éludé en répétant: «À vous de me le dire».
«C'est une rhétorique choquante», a réagi vendredi la favorite de l'investiture démocrate Hillary Clinton sur Twitter. «Tous ceux qui cherchent à diriger ce pays doivent le dénoncer».
mardi 9 février 2016
Voyager et réfléchir sur la beauté
Vous connaissez le principe des croisières conférences ? J'ai testé, c'était sympa, et puis on y échappe pas puisque l'on est sur un bateau. Au menu de la croisière que j'ai effectué, via un voyage séminaire entreprise, le thème de la beauté, intérieure et extérieure. Voici quelques réflexions que j'ai trouvé intéressantes. Ce qui nous tient le plus à cœur ici, c'est de parler de l'esthétique ordinaire de la vie, du soin qu'il faut mettre à orner l'habitation et la personne humaine, pour donner à l'existence ce lustre sans lequel elle n'a pas de charme. Car il n'est pas indifférent que l'homme ait ou non souci de ce superflu nécessaire. C'est à cela qu'on reconnaît s'il met de l'âme dans sa vie. Loin de considérer comme une préoccupation inutile celle qui nous fait embellir, soigner, poétiser les formes, je pense qu'il faut l'entretenir autant que possible. La nature même nous donne l'exemple, et l'homme qui affecterait du mépris pour ce fragile éclat de beauté dont nous ornons nos jours rapides, s'écarterait des intentions de Celui qui a mis le même soin et le même amour à peindre la fleur éphémère que les montagnes éternelles. Mais il ne faut pas tomber dans la tentation grossière qui nous fait confondre la beauté vraie avec ce qui n'en a que le nom. La beauté et la poésie de l'existence tiennent au sens que nous lui donnons. Nos maisons, notre table et notre toilette doivent traduire des intentions. Pour y mettre ces intentions il faut les avoir d'abord. Celui qui les possède sait les faire apercevoir par les moyens les plus simples. On n'a pas besoin d'être riche pour donner de la grâce et du charme à son habitation et à ses costumes. Il suffit pour cela d'avoir du goût et de la bonté. Nous touchons ici à un point très important pour chacun, mais qui, peut-être, intéresse les femmes dans une plus grande mesure que les hommes. Ceux qui engagent les femmes à se vêtir d'étoffes grossières, à enfermer leur corps dans des vêtements dont la plate uniformité rappelle les sacs, violentent la nature dans ce qu'elle a de plus sacré et méconnaissent complètement l'esprit des choses. Si le vêtement n'était qu'une précaution pour s'abriter du froid ou de la pluie, une toile d'emballage ou une peau de bête suffirait. Mais il est bien plus que cela. L'homme dans tout ce qu'il fait, se met tout entier: il transforme en signes les choses dont il se sert. L'habit n'est pas une simple couverture, c'est un symbole. J'en atteste toute la flore si riche des costumes nationaux et provinciaux, et de ceux que portaient nos anciennes corporations. La toilette, elle aussi, a quelque chose à nous dire. Plus elle contient de sens, mieux elle vaut. Pour qu'elle soit vraiment belle, il faut donc qu'elle nous annonce de bonnes choses, des choses personnelles et vraies. Mettez-y tout l'argent du monde, si elle est quelconque, sans rapport avec celle qui la porte, elle n'est qu'un masque et un affublement. L'excès de la mode, en faisant disparaître complètement la personne féminine sous des ornements de pure convention, la dépouille de son attrait principal. Il résulte de cet abus que plusieurs choses que les femmes trouvent très jolies, font autant de tort à leur beauté qu'à la bourse de leurs maris ou de leurs parents.Que diriez-vous d'une jeune fille qui se servirait pour exprimer sa pensée de termes fort choisis, exquis même, mais reproduisant textuellement les phrases d'un manuel de conversation? Quel charme pourrait avoir pour vous ce langage emprunté? L'effet des toilettes, bien faites en elles-mêmes, mais qui se retrouvent indistinctement sur toutes les personnes, est exactement le même. Je ne résiste pas à la tentation de citer ici un passage de Camille Lemonnier qui se rapporte à mon idée: «La nature a mis aux doigts de la femme un art charmant, qu'elle sait d'instinct, et qui est son art à elle, comme la soie est à la chenille, ou la dentelle à l'agile et fine araignée… Elle est le poète, l'artiste de sa grâce et de sa candeur; elle est la fileuse du mystère dont s'habille son goût de plaire. Tout le talent qu'elle met à ressembler à l'homme dans les autres arts ne vaudra jamais l'esprit et la trouvaille d'un rien d'étoffe qu'elle chiffonne. «Eh bien, je voudrais que cet art-là fût autrement honoré. De même que l'éducation devrait consister à penser avec son esprit, à sentir avec son cœur, à exprimer la petite chose personnelle, le moi intime, latent, qu'au contraire on refoule, on nivelle en vue de la conformité, je voudrais que l'apprentie jeune femme, la maman de plus tard, fût de bonne heure la petite esthète de cette esthétique de la toilette, sa propre habilleuse, elle qui, un jour, sera l'habilleuse de ses enfants… Mais, avec le goût et le don d'improviser, de se personnaliser en ce chef-d'œuvre de l'adresse et de la personnalité féminine: une robe… sans quoi, la femme n'est plus qu'un paquet de chiffons.» Qu'en pensez-vous ? Déroutant non ? Si ce type d'expériences vous intéresse, je vous renvois vers le site de l'organisateur de ce voyage groupe séminaire, vous trouverez leur contact sur en suivant le lien.
9 millions d'étrangers vont recevoir la nationalité américaine
Le président américain Barack Obama a annoncé le début d'un processus d’accord de citoyenneté pour les étrangers légaux installés aux Etats-Unis. Une annonce rendue publique le Jour de la citoyenneté, fêté le 17 septembre.
A l'occasion d'un nouveau processus lancé par M.Obama, près de neuf millions d'étrangers vivant légalement aux Etats-Unis pourront recevoir la nationalité américaine.
"Si vous en avez le droit, commencez le processus de préparation à la citoyenneté aujourd'hui. Rejoignez-nous — ensemble, nous rendrons l'Amérique plus forte!" a déclaré le président américain dans une vidéo spécialement diffusée à l'occasion du Jour de la citoyenneté.
Selon les données de la Maison Blanche, près de 13,3 millions d'étrangers légaux vivent actuellement aux Etats-Unis, dont 8,8 millions sont en droit de recevoir la nationalité américaine. Un tiers d'entre eux vivent aux Etats-Unis plus de 25 ans.
Une campagne d'informations sera menée en différentes langues, notamment en anglais, espagnol, chinois, vietnamien, coréen et philippin. Selon l'administration, presque 20 grandes villes ont soutenu cette initiative, dont Washington, New York, Los Angeles et San Francisco.
Ce processus lancé ne devrait pas exiger de financement supplémentaire, car les dépenses nécessaires sont déjà prévues dans les budgets fédéraux.
Les 10 entreprises qui dominent notre consommation
Quoi qu'on consomme, une brosse à dents ou une paire de jeans, le profit fera route vers les mêmes mains, notamment vers les plus grandes groupes qui règnent dans le royaume international de la consommation. Comme tous les rois, ils ne sont pourtant pas tout innocents.
Un site américain a publié un schéma détaillé avec une série de méga-entreprises qui démontre les liens des marques de commerce avec les grandes sociétés holdings. Il s'avère que toute consommation est englobée par 10 entreprises internationales qui contrôlent les producteurs vedettes.
1. Kraft Foods
L'entreprise Kraft Foods, fondée en 1903, représente actuellement la deuxième plus grande méga-compagnie du secteur agroalimentaire du monde. Sa production est vendue dans plus de 150 pays et est souvent cachée sous les marques comme Milka, Toblerone, Cadbury, Alpen Gold, Cote d'Or, Carte Noire, Jacobs, Maxwell House et Estrella.
En 2008, Kraft Foods a traversé un "scandale mélamine" dans sa filiale chinoise, qui a éclaté à cause des traces de mélamine découvertes dans les produits de Cadbury. Par conséquent, 54.000 enfants chinois ont été alités à cause d'une maladie grave, et quatre autres ont décédé. Après une longue série d'expertises, certaines marques de Kraft Foods ont été retirées du marché.
2. Nestlé
Cette entreprise suisse est l'un des principaux acteurs de l'agroalimentaire, produisant des produits et des boissons pour l'alimentation humaine, ainsi qu'animale. Nestlé pourrait dons se vanter d'un chiffre d'affaires d'environ 68 milliards d'euros par an. La liste complète des marques du groupe, dont les plus connues sont Nescafé, Nuts, Perrier, Purina ONE, contient plus de 300 marques, variant des yaourts aux lentilles de contact.
Bien qu'entreprise vedette dans le secteur, Nestlé n'a pas, elle aussi, évité des critiques à son égard. Dans les années 1970-1980, Nestlé a exercé une politique d'aide humanitaire au tiers-monde, octroyant gratuitement de la nourriture infantile aux mères qui ne savaient même pas lire les étiquettes en anglais. Ainsi, les femmes négligeaient — sans le faire exprès toutefois — l'algorithme de préparation du lait infantile, ce qui a augmenté le taux de mortalité parmi des enfants nourris au sein et a provoqué une vague de manifestations.
3. Procter&Gamble
La multinationale américaine Procter&Gamble est un acteur vedette sur le marché des biens de consommation courante (hygiène et produits de beauté), ainsi qu'un des grands annonceurs publicitaires, avec des dépenses pour la publicité se chiffrant à quelques huit milliards de dollars annuellement.
Procter&Gamble, fondé en 1837, contrôle aujourd'hui une vaste partie du marché mondial, ayant sous son aile des marques telles que Fairy, Tide, Ariel, Lenor, Pampers, Always, Tampax, Head & Shoulders, Pantene, Wella, Camay, Safeguard, Old Spice, Hugo Boss, Dolce&Gabbana, Gucci, Mexx, Baldessarini, Blend-a-Med, Oral-B, Max Factor, Gillette, Venus, Duracell, Braun — et ce n'est pas tout!
Pourtant, ce géant n'a pas non plus manqué de commettre certaines erreurs. On peut citer par exemple une déforestation massive, aussi bien que l'assèchement des marais, par les corporations indonésiennes pour y placer des plantations de palmiers, car l'huile de palme constituait l'un des composants des produits cosmétiques de Procter&Gamble. Les activistes de Greenpeace ont accusé l'entreprise de commettre un crime contre la nature.
De plus, Procter&Gamble est dénoncé en raison de tests effectués sur les animaux.
4. Johnson&Johnson
Johnson&Johnson, une entreprise pharmaceutique américaine, dont la marque la plus connue est Johnson's baby, possède plus de 230 filiales. Au début des années 1980, la compagnie a fait l'objet d'un chantage d'un assassin inconnu qui a rajouté du cyanure de potassium dans le médicament Tylenol. L'empoisonneur légendaire n'a pas encore été arrêté.
5. Unilever
Cette multinationale anglo-néerlandaise est présente dans plus d'une centaine de pays. Il s'agit d'un producteur de biens, regroupés en quatre grandes catégories: boissons et glaces, alimentation, produits d'hygiène et ceux d'entretien de la maison. Ici, on peut citer les marques comme Lipton, Brooke Bond, Rexona, Axe, Timotei, Domestos.
6. Mars Incorporated
Mars Incorporated représente un autre groupe agroalimentaire américain, également implanté dans une centaine de pays et ayant un chiffre d'affaires annuel de plus de 30 milliards de dollars. L'entreprise se spécialise dans la production des friandises pour l'homme, tels que M&M's, Snickers, Mars, Milky Way, Skittles, ainsi que pour les animaux domestiques (Pedigree, Whiskas, Kitekat, Chappi, Sheba).
Actuellement, Mars a choisi la politique de régler tous ses problèmes au sein de l'entreprise, sans les laisser s'ébruiter.
7. Kellogg's
La Kellogg Company est spécialisée dans l'agroalimentaire et vend notamment des céréales de petit-déjeuner. La compagnie existe grâce à John Harvey Kellogg, médecin, qui, persuadé de l'importance alimentaire du petit déjeuner, a inventé en 1894 des grains de maïs cuits à la vapeur, ou corn flakes.
8. General Mills Inc.
General Mills est un groupe américain, sixième groupe alimentaire mondial, avec un portefeuille de plus de 100 marques, dont de nombreuses marques leaders sur leurs marchés. Le groupe a été accusé en 2012 de collecter les informations sur les consommateurs au-dessous de 13 ans pour les utiliser ultérieurement à des fins d'augmenter le profit, ce qui contredit la législation américaine.
9. PepsiCo
Cette multinationale américaine est particulièrement connue pour ses boissons, dont le Pepsi-Cola, et ses produits snacks, et est l'un des éternels concurrents de la société Coca-Cola qui clôt notre liste.
10. Coca-Cola
La société américaine Coca-Cola est spécialisée dans les boissons non alcoolisées. Il s'agit de l'une des plus importantes sociétés américaines dont la notoriété et la popularité est mondiale.
De cette manière, les marques qui nous entourent sont vraiment diversifiées grâce aux efforts de ces 10 acteurs du marché international, le profit passant pour autant dans ces 10 poches et la responsabilité de la qualité des produits pesant sur leurs épaules.
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