Parce qu'on ne vit qu'une fois, la semaine dernière, j'ai ajouté une activité insolite à mon carnet de bord : j'ai en effet un baptême de l'air en hélicoptère. Ca s'est passé à Paris, et je dois dire que l'expérience m'a bien plu. Cela faisait déjà un moment que j'y pensais, sans jamais trouver l'occasion de me lancer (c'est fou ce que c'est chronophage, les enfants). Et une fois à bord, j'ai été assez surpris des différences qu'il peut y avoir avec un vol traditionnel en avion.
Tout d'abord, il faut savoir que dans un hélicoptère, on est moins confiné que dans un avion. On doit y mettre sa ceinture de sécurité comme dans une voiture, mais il n’est pas obligatoire de porter un casque. Cela dit, il est quand même préférable de le mettre si l'on veut entendre les conseils du pilote, parce que sinon, il faut sensiblement hausser la voix pour être entendu ! Mais passons au vol proprement dit. Côté sensations, le décollage n'a strictement rien à voir avec celui d'un avion. La machine s’élève en douceur, comme si elle était posée sur un coussin d’air. Puis l’hélicoptère fonce, museau en avant, et commence sa promenade. L'impression est, je dois dire, assez extraordinaire. Ça ne secoue pas du tout. Il n'y a que dans les changements de cap (quand l’hélico n’est plus parallèle au sol) que ça peut être désagréable. Mais le reste du temps, on a un peu l'impression de voler à bord d'un tapis magique. Mais la plus grande différence avec un avion, à mon sens, ça reste clairement la carlingue : il y a des vitres partout. Le cockpit ressemble en fait à un assemblage de vitres, ce qui permet d'avoir une vue panoramique à chaque instant. Le paysage s'étend donc à perte de vue, où que l'on regarde. Et ça, c'est vraiment ce qui rend l'expérience magique. Cela dit, si vous faites un jour un tour en hélicoptère, voici un conseil : regardez avec vos yeux plutôt que de perdre du temps à prendre des photos. Parce que les photos, en fin de compte, ne rendront jamais compte de la beauté du paysage.
Si vous souhaitez vous aussi tenter un tel baptême, je vous mets en lien le site où j'ai trouvé mon vol. Encore plus d'information sur cette expérience de vol en hélicoptère en allant sur le site internet de l'organisateur.
mercredi 20 décembre 2017
samedi 16 décembre 2017
Stratégie de prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires
D’une manière générale, la pression croissante des producteurs nucléaires en faveur de stratégies PLEX résulte de plusieurs facteurs : • la faible matérialisation de la supposée « renaissance » du nucléaire, qui se traduit hormis peut-être en Asie par un nombre clairement insuffisant de nouvelles constructions de réacteurs pour renouveller le parc, et renforce dès lors l’incitation à investir dans la prolongation du parc existant pour maintenir la capacité installée ; • le vieillissement global du parc de réacteurs, qui les rapproche de l’échéance de décisions sur la prolongation ou non de leur durée de vie. Le parc mondial a en fait franchi en 2013 le point de bascule symbolique où plus de la moitié des réacteurs en exploitation ont dépassé le cap des 30 ans de fonctionnement1 ; • l’incitation économique à investir dans la poursuite d’exploitation d’actifs qui sont déjà largement, voire intégralement amortis. Même si ce calcul dépend à la fois des montants à investir pour prolonger la durée de vie et des conditions du marché, cet investissement se présente a priori comme l’une des options les plus rentables à la disposition des exploitants, par rapport aux investissements dans différents nouveaux moyens de production. Certains vont jusqu’à voir dans la poursuite de l’exploitation de réacteurs amortis une rente dont ils appellent à ne pas se priver. Cette stratégie se heurte toutefois à d’importantes réserves. Une partie d’entre elles tournent autour de la stratégie de transition énergétique. À l’argument selon lequel cette prolongation génèrerait une rente précieuse pour financer l’évolution du système énergétique, et notamment le développement des énergies renouvelables, d’autres acteurs opposent l’idée que cet effet d’opportunité crée au contraire, en termes de bilan énergétique et de rentabilité, un frein voire un effet d’éviction vis-à-vis du développement d’alternatives. Cette discussion, bien qu’elle soit importante, n’est pas abordée dans le cadre de la présente étude.
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